Alimentation La pression anti-viande s’invite au Conseil national de l’alimentation
Présidé par l’ancien ministre Guillaume Garot, le Conseil national de l’alimentation aura pour mission d’apporter des réponses « en dehors de tout événement sensationnel » à la pression des associations anti-viande. « Notre objectif est de positionner un peu mieux la consommation de viande. »
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Les représentants du Conseil national de l’alimentation (CNA) étaient réunis mardi 17 janvier 2017 à l’Assemblée nationale pour élaborer sa feuille de route et son programme de travail pour les trois ans qui viennent. Accompagné de Stéphane Le Foll, l’ancien ministre Guillaume Garot a mentionné trois priorités. « Les travaux de ce nouveau conseil national de l’alimentation porteront sur le lien alimentation-santé, l’information du consommateur et la poursuite des actions de lutte contre le gaspillage alimentaire ».
« Le lien s'est distendu entre les citoyens et leur alimentation », a évoqué Guillaume Garot au sujet de la pression grandissante du mouvement anti-viande. Il faut être capable de répondre aux attentes de fond, sur la qualité et la santé, pour lever les doutes et les inquiétudes. »
« ll y a une succession de mauvaises appréciations sur la consommation de viandes. Notre rôle est de positiver cette consommation. Nous répondrons à ces mauvaises appréciations en dehors de tout événement sensationnel », a-t-il poursuivi.
La loi d’avenir pour l’agriculture du 13 octobre 2014 a renforcé les missions du CNA. « Le CNA peut devenir un véritable parlement de l'alimentation. Il rassemble tous les acteurs de l'alimentation dans leur diversité. Il est appelé à formuler des avis, des propositions pour aider les pouvoirs publics à mettre en œuvre la politique de l'alimentation. »
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